Romans et nouvelles d'André Gide en Folio

Romans et nouvelles d'André Gide en Folio 1) Les Nourritures Terrestres, suivies des nouvelles nourritures

André Gide, exalté, sensuel, lyrique. Les Nourritures Terrestres, œuvre de jeunesse, est un hymne panthéiste. Il célèbre la vie, la nature, le désir.

Sa composition est kaléidoscopique. Les genres y sont mêlés : notes de voyages, fragments de journal intime, rondes et ballades, dictionnaire poétique, dialogues fictionnels. Toutes les formes d'écriture sont convoquées pour dire l'ardeur avec laquelle Gide tente d'exister. Il invite le lecteur à éduquer sa sensibilité : tendre vers une acuité de l'instant, du mouvement, du dénuement. Vers l'amour, libéré de ses contraintes morales ou religieuses.

Gide rend hommage à la Création toute entière et prône une vie nomade, sans attaches. Son style est à l'images de ses intuitions : libre, sauvage et intensément poétique.

"Nathanaël, je t'enseignerai la ferveur". C'est en effet cela que transmet Gide, cet éveil, cet élan à demi-mystique qui rend grâce au simple fait de respire

2) Les caves du Vatican

Qu'une vieille mule comme Amédée Fleurissoire rencontre des escrocs, et le voilà en route pour Rome, persuadé d'aller sauver le pape. À ce jeu de dupes, il n'a pas grand chose à perdre sinon quelques illusions et beaucoup d'argent.

Qu'un jeune arriviste comme Lafcadio décide de se faire passer pour le fils naturel d'un grand auteur et le voilà maître à chanter. À ce jeu de dupes, il a tout à gagner.

Mais que ces deux destins se croisent à bord d'un vieux train et tout bascule : que se passerait-il si Lafcadio poussait cet inconnu hors du train, comme ça, gratuitement, un crime pour rien ? Ça n'aurait aucun sens, mais c'est justement pour ça que ce serait grisant : la liberté dans l'acte gratuit...

Les mécanismes de la pensée, les rouages de la décision, la teneur de notre liberté : autant d'aspects de la nature humaine qui fascinent Gide, et qu'il traque dans toute son œuvre, flirtant avec les frontières de l'absurde, non sans humour, mais toujours avec style et raffinement.

3)Les faux-monnayeurs
Qu'un jeune garçon apprenne qu'il n'est pas le fils de son père, qu'il décide de ne pas se présenter à ses examens et de partir au hasard de certaines rencontres : jusque-là, rien que de très commun. Mais qu'il croise la route tordue de faussaires en tout genre, d'enfants qui trafiquent de la fausse monnaie ou de tricheurs ès sentiments, et l'histoire se transforme en une folle épopée où les différents fils se mêlent et s'emmêlent pour mieux finir par démêler tous les mensonges.

Singulier roman que cette croisée de destins et de personnages : il surprend et fascine, tant il ne ressemble à rien de connu tout en conservant une structure parfaitement attendue. Manière de symphonie, où Gide, qui tenait Les Faux-Monnayeurs pour l'un de ses textes les plus aboutis, orchestre les thèmes qui lui sont chers : l'adolescence et ses tourments, les troubles d'identité, mais surtout le mensonge, le faux sous toutes ses facettes, qu'il débusque avec acharnement, pour qu'enfin les masques tombent

4) L'immoraliste
Un homme se fuit en parcourant le monde, entrainant dans son long voyage son épouse, essayant d'oublier ses pulsions amorales.

5) La symphonie pastorale
Il ne faut pas chercher à m'en faire accroire, voyez-vous. D'abord parce que ça serait très lâche de chercher à tromper une aveugle... Et puis parce que ça ne prendrait pas, ajouta-t-elle en riant. Dites-moi, pasteur, vous n'êtes pas malheureux, n'est-ce pas ? Je portai sa main à mes lèvres, comme pour lui faire sentir sans le lui avouer que partie de mon bonheur venait d'elle, tout en répondant : - Non, Gertrude, non, je ne suis pas malheureux. Comment serais-je malheureux ?

6) Si le grain ne meurt

Si le grain ne meurt est l'autobiographie de l'écrivain français André Gide. Publié en 1924, ce récit recouvre la vie de Gide depuis sa première enfance à Paris jusqu'à ses fiançailles avec sa cousine Madeleine Rondeaux (appelée ici Emmanuelle) en 1895.

Le livre se compose de deux parties. Dans la première, l'auteur raconte ses souvenirs d'enfance: ses précepteurs, sa fréquentation discontinue de l'École alsacienne, sa famille, son amitié avec Pierre Louÿs, la naissance de sa vénération pour sa cousine, ses premières tentatives d'écriture.

Dans la seconde partie, beaucoup plus courte, il retrace sa découverte du désir et de son penchant homosexuel, lors d'un voyage en Algérie. Certains épisodes pouvaient, au moment de la publication du livre, scandaliser le public pour leur propagation de la pédérastie et pour leurs représentations minutieuses de scènes de débauche.

7) Corydon

Ni confession, ni pamphlet, ni revue des déviations sexuelles, ces quatre dialogues avec Corydon, le médecin des âmes, se présentent comme un essai de clarification sur le sujet délicat de l'uranisme - essai qui se veut le mérite d'" être franc sans paraître cynique, et naturel avec simplicité ". S'appuyant sur Montaigne, Pascal, Spinoza, etc., Gide souligne le rôle civilisateur de la péd. Jamais cependant il ne prononce son apologie. Ainsi, avec cet ouvrage, aura-t-il simplement combattu pour que l'homosexualité ne fasse pas de l'homme un " contrebandier " de la cité, réprouvé aux yeux du monde comme un rebut de la morale. Et la joie de vivre qui, par-dessus tout, émane de ce texte n'est pas le moindre des arguments de l'auteur.
8) La porte étroite


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